Le causse d'Aumelas (7)
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La pelouse se colore d'automne, c'est la débandade parmi les phlomis lychnites, transformés en fantômes diaphanes.
Le soleil a calciné le fringant onopordon en momies griffues...
...c'est pour lui permettre de mieux confier au vent ses gracieux akènes en plumet.
Nous voici donc au temps des fruits...
Eclatées par la chaleur, les capsules du buis!
Les cynorrhodons prennent leur temps pour rougir...
... les prunelles ont elles, déjà viré, attendant d'hypothétiques gelées.
Tout ça n'intéresse que très peu l'argiope fasciée... si ce n'est pour construire son piège.
Quant au sylvain azuré, il trouve encore son compte sur un panicaut champêtre.
Le genèvrier oxycèdre a pondu ses petits oeufs olivâtres, l'année prochaine ils seront brun rougeâtre.
...et la si lumineuse fleur du spartier s'est muée en un vilain haricot grisâtre.
Emergeant du cocon de feuilles, des petites têtes vertes font les curieuses: poires sauvages, que l'on a bien du mal à croquer!
Quel ouragan a bien pu passer sur la mare de l'Estagnol?
La menthe des cerfs en a pourtant réchappé!
L'argiope lobée est à l'affut...
La cigale n'aura même pas chanté tout l'été...