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 Le vignoble, entre ville et Gardiole, vient s'échouer ici à la racine des collines, en vagues brunâtres que la charrue a peignées...

Le cep a libéré ses première feuilles, couleur vert tendre du réveil.

Le chemin se force à grimper, petite grimpette cependant des bas monticules du massif.

Le zygène de la lavande -on le reconnait à sa collerette blanche -  se contente aujourd'hui, faute de lavande, d'une tête d'asphodèle...

L'euphorbe characias a dressé ses périscopes, que guette-t-il de ses mille regards arrondis?

Du haut du piedestal...rencontre du solide et du liquide.

L'ajonc de Provence est à l'agonie, trop tard pour la photo, ce sera pour l'année prochaine...

fort heureusement il est un habitué de l'endroit... et avait-il  déjà été mis en boîte l'année passée!

 L'asphodèle fistuleux est une plante vivace, petite à moyenne ne dépassant guère 50 cm; elle pousse souvent en grandes colonies, de mars à juin, dans les endroits secs, herbeux, dans les friches, au bord des champs et des chemins du littoral méditerannéen.

Les fleurs sont le plus souvent blanches, parfois rosâtres, avec une nervure médiane brunâtre et s'ouvrent en inflorescences ramifiées.

 La tige est creuse, simple et le plus souvent ramifiée dans sa partie supérieure. Les feuilles sont linéaires, 1/2 cylindriques, insérées en touffes épaisses au bas de la tige.

Les fruits sont des capsules presque rondes d'environ 5 mm de diamètre.

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Trouvez-vous un chemin de terre... du côté du Ramassis par exemple,

faites-y trois pas... et vous voilà, en pleine ville, au beau milieu d'une bonne vieille garrigue...

où comme dans n'importe quel coin de Gardiole fleurissent le ciste cotonneux...

le narcisse douteux...

la coronille glauque.

 tous heureux de pouvoir profiter ici d'une vue directe sur l'étang de Thau.

L'arbre de Judée: sauvage?  échappé d'un jardin?

That is the question!

Le maceron s'est trouvé un petit endroit bien à l'abri...

... se doute-t-il qu'il y cotoie une curiosité du coin, les deux uniques représentants du chêne vert à feuilles rondes repérés dans toutes les garrigues alentour...

Quant à moi je me contente d'être un chêne vert normal, autrement nommé yeuse... je constitue malgré tout la multitude...

L'asphodèle fistuleux n'est guère enclin à escalader les collines des garrigues, ici pourtant il dresse ses crêtes graciles au bord des chemins des Pierres Blanches...

... trouve-t-on meilleur point de vue pour profiter du soleil se levant sur le lido.

La potentille de printemps est une plante vivace, basse, généralement velue poussant en mars/avril dans les lieux secs et chauds prairies, talus, bords des chemins.

Les fleurs sont de couleur jaune vif, distribuées en grappes courtes, à pétales échancrés.

Les feuilles comportent 5 à 7 folioles allongées, dentées dans le haut et couvertes  poils étalés dressés.

Le cognassier est une petit arbre de 2 à 7 m de haut,  originaire d'orient et depuis longtemps cultivé et naturalisé dans nos contrées. Il fleurit de mi-avril à mai le long des haies et des cours d'eau.

Les fleurs sont assez grandes, solitaires, d'un délicat blanc-rosé à pétales veinés de rouge; le bouton floral s'enroule en torsade.

 Les feuilles sont de forme ovale-oblongue couvertes d'une pilosité blanche surtout sur le desssous.

Le fruit, -le coing- a la forme d'une poire; il est cotonneux, jaune et très odorant à maturité.

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On a fait à la vigne son minutieux toilettage d'hiver...

...elle est sur le point de porter maintenant à la lumière son lent et secret travail de début de printemps...

  ... supplantée ça et la par un verger d'encore bien jeunes oliviers.

 Un ciste cotonneux a ouvert un oeil, histoire de prendre la température...

...aussitôt investi par le cétoine hérissé, qui se fait une ventrée d'étamine dorées.

 La potentille de printemps  illumine le chemin de mille lumignons veloutés...

 ... et le cognassier a commencé à dérouler ses torsades rosées...

... en délicates coupelles finement veinulées.

Le prunellier est un arbuste pouvant atteindre 4 m de haut, à écorce noirâtre et branches très épineuses. Il pousse dans toute la France, dans les bois, les fourrés, au bord  des chemins où il peut constituer des haies impénétrables.

Les fleurs sont blanches, la plupart solitaires, apparaissant avant les feuilles en mars/avril.

Les feuilles sont ovales/oblongues, finement dentelées. Le fruit, appelé prunelle, est sphérique, de couleur bleue noirâtre.

Jeune, la prunelle est très astringente; son goût s'adoucit après les premières gelées hivernales, et l'on peut alors se risquer à la manger nature.

 L'Aphyllante de Montpellier est une plante vivace de 10/30 cm de haut, poussant en touffes à tiges nombreuses, serrées, rigides, minces, nues, de couleur vert foncé, et ressemblant à des joncs en miniature.

Les fleurs en entonnoirs sont bleues, localisées en bout de tige, et engainées dans des écailles brunâtres; elles sont présentes d'avril à juillet.

 L'Aphyllante de Montpellier se rencontre dans les lieux arides et rocailleux, remontant néanmoins vers le nord jusque dans l'Ain.

 Petit brin de causette avec le liseron .

Le fruit est une capsule incluse dans une enveloppe membraneuse brun-clair, mince et transparente.

Le cynoglosse à feuilles de giroflée est une plante vivace de petite taille (10 à 30 cm), à l'abondante pilosité argentée; il fleurit dans le midi de la France dès la fin du mois de mars et se rencontre dans les lieux secs ouverts, aussi bien caillouteux que sablonneux.

Les fleurs sont de couleur pourpre plus ou moins foncé, insérées en grappes sommitales.                

Les feuilles sont oblongues-lancéolées, légèrement ondulées, feutrées sur les deux faces.

 Chaque fruit se présente sous la forme de 4 éléments (akènes) réunis, ovoïdes et couverts d'épines crochues.