Le diplotaxis fausse roquette est une plante de contre-saison; elle fleurit en effet durant l'automne et l'hiver méditerranéens, de septembre à  avril.

Durant cette période on peut la voir submerger souvent friches et vignes tant elle peut se révéler abondante.

Le diplotaxis est une espèce annuelle d'au plus 50 cm de haut présentant une ou plusieurs tiges dressées,  prostrées dans le bas. 

 Ses fleurs sont blanches, de petite taille, délicates.

 Les feuilles supérieures sont découpées...       ...les inférieures souvent presque entières.

Les fruits sont longs, ascendants, filiformes et bosselés.

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L'hiver s'en est allé, bon débarras!

 Le mercure enfin, est remonté dans le thermomètre... la Gardiole se relève du coup de massue.

Les  barlies imprudentes s'étaient aventurées en boutons fin janvier, les frimats tardifs en ont eu raison.

asphodèles et iris nains pointent en touffes peu rassurées.

 Le diplotaxis a vaillamment investi les vignes...mais lui, il est à l'aise en cette saison.

...et même s'il  flotte encore un petit parfum de Noël.. - le fragon petit houx a suspendu à ce qu'il veut nous faire prendre pour des feuilles ses petits fruits  vermillons  et une main facétieuse a fait d'un petit cèdre un sapin de fête -

... l'abeille a repris le boulot.

...Les chenilles processionnaires sont encore au nid...

... alors qu'une curieuse mécanique orangée se démillepatouille dans la poussière et les cailloux du chemin.

 Le narcisse douteux reste encore discret, à peine quelques touffes de ci, de là...

Pourvu que l'hiver ne revienne pas!

 Le narcisse douteux est une plante vivace à bulbe  dont la  petite taille (un maximum de 30cm de haut) empêche qu'elle soit confondue avec tout autre narcisse de couleur blanche. Il fleurit de mars à avril dans les garrigues et endroits secs et rocailleux.

 Les fleurs sont tubulées, entièrement blanches à maturité, jaunes pâles quand elles sont jeunes. Elles se présentent sous forme d'ombelles plus ou moins penchées.

 Les feuilles sont basilaires, étroites, de couleur vert glauque, presque plates.  

Le grand muflier, appelé aussi muflier à grandes fleurs, est une plante vivace pouvant dépasser 1 mètre de haut. Ses tiges sont le plus souvent dressées, simples ou ramifiées.

Les fleurs se présentent en grappes terminales; elles sont grandes (30/45 mm de long), parfumées. Habituellement de couleur rouge ou purpurine elle sont parfois jaunes ou roses.

La version rose...

Le grand muflier  fleurit de mars à octobre dans les endroit pierreux, les rochers, les falaises,  les décombres; répandu dans tout le bassin méditerranéen il remonte largement vers le nord de la France.                         Les feuilles de la plante sont opposées ou alternes, linéaires à ovales, entièrement glabres.

Flamants roses dans les salines du quatorzième

Glaçage d'hiver sur liquide en sommeil... quelques flaques libres où se pressent les oiseaux.

Ici, au loin, tadornes, souchets,  goélands.

Les flamants  vont et viennent... les espaces nourriciers sont rares.

 Un piroguier du parc du Djoudj, au Sénégal, nous dit un jour de balade:

"quand il déploie ses ailes, le flamant nous offre un trésor".

Un petit coin d'eaux libres...

Dérangés ils s'en vont...

Merd' ! V'là l'hiver et ses dur'tés,

V'là l'moment de n'pus s'mettre à poils:

V'là qu'ceuss' qui tienn'nt la queue de la poêle

Dans l'Midi vont s'carapater

(Les soliloques du pauvre - Jehan Rictus)

"Ceuss' qui tienn'nt la queue de la poêle" sont peut-être venus dans le midi... mais l'hiver les a suivi.

Les bords de l'étang  ont un petit air de banquise

c'est plus froid... mais bien moins mouillé!

Quel bonheur! un p'tit coin où barboter.

Pas question, cependant, de traverser à pied...

canotage impossible,

canotage terminé.

Le tamaris commun est un petit arbre de 2 à 8 mètres de haut aux rameaux fins, souples et rougeâtres.  Il fleurit de avril à juin et parfois en automne.

De couleur blanches à rose ses fleurs poussent en épis duveteux comparables à des chatons.  Les étamines sont saillantes et les anthères se teminent par une pointe courte et aiguë.

Ce tamaris se rencontre sur les côtes méditerranéennes, remontant dans l'intérieur des terres le long des cours d'eau. 

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Un jour de lumineuse quiétude... dans les salins du quatorzième.

ici, s'agissant de l'air, on prend la pleine mesure de sa masse, tant est forte l'impression d'écrasement que suggère une surface liquide sans le moindre frémissement

chemins et canaux vont et viennent...

savent-ils où ils vont, savent-ils d'où ils viennent?

joncs aigus et phragmites sont en livrée d'hiver...

et la mauvaise saison a figé le tamaris dans une danse tortueuse.

Le miroir liquide agglomère le réel et le virtuel en dentelles siamoises