"Trois espèces de genévriers se rencontrent dans les garrigues. Celui de Phénicie, méditerranéen, ... le commun, que l'on retrouve bien au-delà des limites méridionales et, enfin, le fameux Cade, encore appelé oxycèdre, qui est le genévrier caractéristique de ces espaces, leur conférant une note tout à fait particulière".
(Clément MARTIN - La garrigue et ses hommes - Ed. Ecologistes de l'Euzière).
Le genèvrier oxycèdre est un arbrisseau ou un petit arbre à feuillage persistant d'aspect gris-vert poussant sur les versants rocailleux des garrigues et des maquis du midi, où il trouve les conditions de lumière et de chaleur qui le font prospérer.
Ses feuilles sont des aiguilles pouvant atteindre 25 mm de long; disposées par 3, elles sont effilées, piquantes et présentent, signe distinctif, 2 bandes blanchâtres sur le dessus, séparées par un nervure médiane verte.
Les fleurs, situées à l'aisselle des feuilles, ont la forme de petits cônes, mâles et femelles ne poussant pas sur la même plante.
Les fruits, verts au départ, brun-rougeâtre à maturité (2 ans) sont des cônes arrondis ou en forme de poire, luisants, de 8 à 10 mm de diamètre.
Le genévrier oxycèdre contient, dans le coeur de son bois, une résine qui, mélangée à des essences, aboutit à l'huile de cade, qui, nous dit Clément MARTIN, "...jouit, depuis des siècles, d'une excellente réputation dans de nombreux usages, en général externes"; elle est utilisée tant pour les humains que pour le bétail, en cosmétologie, dans la lutte contre les parasites, dans les traitement des exémas, des caries, des tiques, ...
(pour en savoir plus: La garrigue et ses hommmes - Cl. MARTIN - p. 58 à 62)